56e session / 26 – 27 septembre 2023

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Avec Aurélien Barrau et Marion Muller-Colard.

En 2023, ne peut-on évaluer le futur que sous la forme désespérée et dystopique du pire des mondes possibles ? Guerre impérialiste du président W. Poutine en Ukraine, militarisme qui enfle journellement, surchauffe climatique où se nouent d’innombrables tragédies : tout pèse sur l’avenir. Tout semble le ramener au mal. Le monde de demain – celui de nos enfants, celui où les glaciers ancestraux de l’Himalaya ne seront que des vestiges, celui de l’illibéralisme et du populisme autoritaires, celui où des hordes de déracinés sans espoir affronteront le struggle for life des nantis – est empli d’incertitudes sociales, géopolitiques et écologiques.
Fidèles à l’humanisme critique où s’enracinent les Rencontres internationales de Genève, nous devons pourtant formuler des espérances de transition pour le meilleur des mondes possibles. Tirons des salves d’espoir pour raviver le goût des Lumières.
Comment renouer avec le paradigme, voire le récit décrié, de l’« histoire-progrès » ? Ce concept est-il encore acceptable ? Quels sont les termes du nouveau contrat social en démocratie ? Comment ne pas désenchanter les générations montantes ? Celles en désarroi. Celles qu’écrasent le présentisme de la catastrophe annoncée, des réseaux sociaux qui minent la fermeté de la pensée et des savoirs constitués. Celles de l’individualisme et du radicalisme identitaire. Parmi d’autres, de vaines questions ? Ou alors, les voies complexes pour tenter de… reconstruire le bien.

Michel Porret
Président des Rencontres internationales de Genève

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Affiche RIG 2023
« Reconstruire le bien »
Graphisme : Chris Gautschi